Saturday, December 30, 2006

Ingahibe Noely


Personnage des temps modernes, sa photo affichée dans tous les magazines, placardée plus que les candidats d’élections, star adulée des enfants, je m’intéresse aujourd’hui au père Noël…
N’en déplaise à ce cher Marc qui vient de se faire élire sans réelle surprise, et à l’enfant dont on fête la naissance : j’estime que ce lieu n’est pas idéal pour lui..(lui=l’enfant. Pour Marc, je ne me pose pas la question)

Bien que j’adhère à la démonstration de l’ impossibilité scientifique (1) de la mission du père Noël effectuée dans la nuit du 24 au 25 décembre.
Bien que j’ai compris la part commerciale de cette tradition qui a la vie dure, et que je m’inscris en faux à toute cette euphorie, effervescence dans les magasins pour attirer nous les chalands. Bien que je trouve un rien grotesque les pères Noël qui escaladent nos immeubles…

Bien que je trouve que notre consommation de plus en plus jetable, la durée de vie des produits de plus en plus éphémère, nos déchets de moins en moins dégradables… et la nuit de Nöel sous nos latitudes de plus en plus chaude…

Et bien j’avoue cette année encore j’ai cédé à la tentation de regarder ce qu’il y avait dans la hotte du Ingahibe Noël.
Et surtout après je ne résiste pas de demander à mes amis, mes voisins, mes collègues, ce qu’il y avait au pied de son sapin (celui-là même qui ne perd pas ses piques et qui encombrent nos rues dès début janvier…)

Faut peut-être avant d’aller plus loin, préciser - puisque ce lieu se prête aux confidences – que j’ai toujours aimé les cadeaux. Dès mon plus jeune âge (cet air de mon enfance malgache : ‘iny ho dadanay, mitondra kado ho anay ô..(2)).
Et les cadeaux plutôt à sens unique. Euh … dirigé vers ma personne. Trouver le cadeau idéal pour les gens n’est pas mon fort. Mais, en recevoir, j’adoooore, quelque soit l’objet - eh oui, le coup du 4ème roi mage qui n’avait que son amour à offrir n’est pas la partie que je préfère, ils ont eu raison de s’arrêter à 3 mages.

Faut aussi préciser que je n’ai jamais établi de liste, bien que je trouve qu’en fin de compte, ça peut aider aussi bien celui qui offre que celui qui recoit…c’est le côté pratique quoi, et quelque part une chasse au gaspi…

Je lui en veux au Ingahibe Noely. Il n’est pas venu pour les enfants pauvres du sud!
Bon, en raison de mes réticences sus-cités et du côté commercial ostentatoire du personnage. Et comme de plus, j’admets que cet aspect-là n’est vraiment pas le plus excitant de l’occident, j’affirme que ce n’est pas grave si le Ingahibe Noely, de sa Finlande ou Laponie boréale, n’aie aucunement inscrit Mada dans sa tournée.
Je fais confiance à Marc (Minoa fotsiny ahy). Sûrement que pour son deuxième mandat il a inscrit dans sa carte, sa MAP quoi (c’est visible où d’ailleurs ?), l’avenir de ces enfants en priorité absolue.
Rapidement et durablement svp, cela devra inclure certes, leur éducation (leur avenir) mais aussi leurs loisirs : le ‘tanimanga’ (3), ça va un moment, ça développe énormément la créativité, ça peut être à la mode : ici la pâte à modeler envahit les écrans … les puces nous envahissent, et même les souris mais ça y est ils les ont numérisées (4) !

Pour résumer et conclure, j’aime les cadeaux et les surprises.
Et donc cette année, voici ce qu’il a prévu pour moi le Ingahibe Noely :
Des chaussettes pour affronter l’hiver, des caramels, l’album eau de Jeanne Cheral, des minis livres blogs de Delfine et Allan Barte (www.dangerpublic.net) : Monziko m’aurait il- trouvée addict ?, et la cerise : un billet pour le concert de Mahaleo ! Suis gâtée.

Ah oui, j’allais oublié, les lémuriens n’ont pas la côté cette année, Madagascar 2 n’est pas sorti, il n’y aura surement pas de Maurice (5) dans nos galettes…par contre, je viens de faire la connaissance - grâce à la hotte du père Noel évidemment - d’autres bêtes : les suricates !





























Bonne danse et bonne nuit !



Iko-za

Les notes :



(1) l’internaute mais voir le lien (4) ci-dessous
(2) en fait je ne me rappelle plus de la vraie version : ‘iny ho dadanay, mitondra gisalahy Ô ‘?.
(3) Un autre air en passant : 'ny tanimanga, nataon’i zaza kiombiomby… '
(4) Souris city
(5) le chef des I like the move it moves….



Les liens et autres études scientifiques :
(1) Martyne PERROT: Noël, histoire d'un succès : http://www2.cnrs.fr/presse/journal/1845.htm
Martyne PERROT est chargée de recherche au CETSAH, Centre d'études transdisciplinaires en sociologie, anthropologie, histoire (CNRS / EHESS).

(2) Libé s’y met aussi et titre le 23 décembre 2006 sur son site :
Enfants. Sa mission est impossible. Démonstration très scientifique.
http://www.liberation.fr/vous/225003.FR.php




(3) Un article que je n’ai pas et que je cherche à acquérir :
BRONNER Gérald, Contribution à une théorie de l'abandon des croyances : la fin du Père Noël CIS Volume CXVI Janvier - Juin 2004
Gérald BRONNER né le 22 mai 1969 serait donc maître de Conférences à l'Université Paris-Sorbonne, aurait eu son habilitation à diriger des recherches et serait Directeur-adjoint du CESS, CENTRE D'ÉTUDES SOCIOLOGIQUES DE LA SORBONNE. Rien que ça !

(4) Et enfin : un lien trouvé par une recherche poussée (waf waf) sur Google.com

http://perso.orange.fr/oncle.dom/humour/pere_noel/pere_noel.htm
(daté de déc 2005 – mis à jour en déc 2006 et repris dans l’édition déc 2006 par L'INTERNAUTE )

Friday, December 22, 2006

Mora mora...

Noël, ses lumières, ses marchés, ses paillettes, son strass… et ses chocolats.

Ce billet rapide, une fois n’est pas coutume, pour encenser l’existence de ce péché mignon, bon anti-stress par les temps qui courent… j’ai nommé les chocolats.

Cluizel, Valhrona, des grands chocolatiers reconnaissent la qualité du cacao malgache et exhibent notre pays sur leur catalogue.
Suis doublement contente.

L’autre jour, je rentre dans une boulangerie pour une gourmandise du matin (du pain au chocolat pour ne rien vous cacher) et mes yeux se sont posés distraitement sur un présentoir et que vois-je (lis-je) ? Madagascar ! sur le paquet de Varlhona, plus cher que les autres évidemment , mais en bonne représentante de la malagasy d’andafy que je suis j’en prends…
Ce fut une bonne journée sans stress.


En octobre dernier, lors de la semaine du chocolat, une nouvelle marque se fait distinguer par les connaisseurs, ca s’appelle Mora mora.. L’entreprise qui commercialise se trouve… sur la toile! plus sérieusement à une adresse uk, dans une ville ( ?) nommée Ory.
Pas mal trouvé comme nom Mora mora quand on y pense, ça peut se traduire en effet par Take your time comme ils le disent sur leur site internet.
‘Je suis trop speed, trop stressée…je fais une pause ‘Mora mora’ !
Double effet garanti!
Tiens je vais proposer ça à des publicitaires !

Eh oui, il y a un peu de contradiction dans mes aspirations (voir la lettre pour le malagasy de Madagascar http://kozziko.blogspot.com/2006/10/lettre-un-malagasy-de-madagascar.html).
Que voulez-vous, suis née avec la culture pub ! je me demande bien quand je pourrais finir cet article pertinent sur la pub qui nous entoure… ici et là-bas.

En attendant la saint-glinglin, comme c’est Noël, et que suis doublement en vacances, vous avez droit à deux photos.

Votre oeil avisé remarquera que sur la photo de gauche, notre chocolatier national présente bien avec sa boite..

A consommer avec modération quand même. Et rendez-vous à Paques!

Joyeux Noel à tous !
Iko Zatra




Liens :

Page qui parle du chocolat mora mora
http://www.malagasy.co.uk/our_product_details.php?prod_id=19

Page qui parle des connaisseurs du chocolat
http://www.bonnat-chocolatier.com/fr/014_glossaire.html












Sunday, December 17, 2006

La prochaine fois...

La prochaine fois… j’irai en Corse

Fatiguée d'une escapade 'militante' à un festival intitulé Migrants' en scène dans un quartier ‘chaud’ parisien (le 18ème), le cocooning fut mon programme de ce dimanche.

Trois bonnes raisons m’ont scotchées à France Inter :
· la voix de Philippe Meyer, super radiophonique que j’ai découvert il y a quelques années de cela grâce à sa chronique matutinale sur la même antenne, dans laquelle il croquait des portraits de personnalités…
· son actuelle émission ‘la prochaine fois je vous le chanterai’ , une bouffée de fraîcheur dans la jungle sonore. Le ton adapté, l’humour dosé et raffiné de l’animateur, les chansons à texte choisies : les ingrédients qui me font aimer la langue française sont réunis dans cette émission.
· et le thème de cette édition : la Corse. Au-delà de sa beauté, l’insularité de ses habitants m’a toujours fascinée… Il paraît qu’on l’appelait l’île verte, çà me rappelle une autre île, forcément (mais rouge celle-là).

Mais revenons à l’émission : juste après une polyphonie corse – qui m’a fait penser à évidemment à notre accordéoniste Régis Gizavo, lequel a évolué un temps dans le groupe I Muvrini – Philippe Meyer me parle d’une romancière, Marie Suzini qui a fait de son île un "personnage majuscule" et a écrit :« Jamais je ne vois la Corse aussi bien, jamais je ne me sens aussi près d'elle que lorsque je suis à Paris où j'ai choisi de vivre, loin d'elle. ».

Cette réflexion, c’est ce que je ressens aussi vis-à-vis de mon île !

Et ensuite, ce que Susini dévoile sur son enfance, ça me rappelle l’éducation rigoureuse attribuée aux familles protestantes malgaches.
« Les préceptes qui régissent la vie quotidienne avaient une force proche du sacré, il ne pouvait se glisser le plus menu caprice, la plus petite fantaisie dans ces rouages, ni même tout simplement du jeu. Sans doute faut-il remonter à l’ancienne Grèce pour trouver des règles aussi rigides et d’une logique aussi implacable. Tout avait la force de l’interdit, du tabou, la moindre faute devenait sacrilège, et était suivie de la sanction. Ces règles rigoureuses devenaient plus intransigeantes encore si on avait le malheur d’être née fille. Jamais enfance ne fut plus recluse et sévère, plus austère que la mienne. Pourtant je ne voudrais pas d'autres souvenirs que ceux que j'ai, ceux qu'elle m'a laissés. Parce que mon enfance a été avant tout poétique, si l'on entend par là une manière de percevoir le monde et le temps. »

On est tous des Corses, dit la chanson de Tachan dans 'La prochaine fois je vous la chanterai', oui on connaît la chanson…
donc la prochaine fois, j’irai en Corse!
En attendant, une photo des deux sœurs du temps de leur jeunesse s’impose…
Iko Zatra












Liens :
http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/laprochainefois/
http://www.migrantscene.org

Monday, December 04, 2006

Suspens…

Une malgache impliquée dans une effrayante machination.
Mme Rakotoharisaina était l’avant dernière patiente de l’après-midi du médecin retrouvé mort dans son cabinet, installé dans un immeuble perdu du 9-3.
Esthéticienne, diabétique, quatre-vingt dix kilos pour un mètre cinquante, se déplaçait péniblement.
Vu son état, ce devait être un cas chronique entre les chroniques.
Elle connaissait bien son médecin.
Le commissaire Léon Dix mène l’enquête :
« Comment était Cordier ? je veux dire physiquement ?
- Il était assez gros, surtout le ventre ; le reste est anormalement mince, les membres étaient même plutôt graciles. Comme un gros insecte du tiers-monde. Il y en avait comme ça à Madagascar… »
Elle n’a pas un beau rôle – euh ni le physique d’ailleurs - notre Mme Rakotoharisaina.
Mais je vous assure tout de suite qu’elle n’a figuré sur la liste des suspects que l’espace de cet interrogatoire.
Sur 2 pages.
Mais oui vous l’avez compris : s’inspirant des billets intitulés citations du blog http://cultmada.blogspot.com/, je reviens sur une de mes lectures de cet été : le meilleur thriller médical à la française que j'ai lu jusqu'à présent.
L’homéopathie associée à la psychologie, nous est montrée sous un angle passionnant, et nous livre au bout de quelques 368 pages, la clé de l’énigme!

J’en dis pas plus, ah si le titre : Le mal par le mal et l’auteur Eric Nataf (Ed. Odile Jacob – juin 2006)

Et pour terminer, soyons zen devant l'excitation ambiante, pas de stress, ni irritation en cette période de bouclage de fin d'année, et de suspens électoral, ne vous faites surtout pas un sang d’encre noire comme celui de la seiche :


Iko-za

(PS. Indice : L'encre de la seiche est utilisée dans le Sépia, un remède homéopathique)

Saturday, December 02, 2006

Zy-va

Ce gros titre sur un journal gratuit a fait échos dans ma tête…
Il s’agissait en fait d’un non événement, le faux scoop de la candidature de Nicolas S…
Moi aussi z’y va... aux élections, pas en tant que candidate.. quoique d’après l’émission malagasy mercredi dernier en streaming sur rfpp.net, tout le monde peut attraper des voix… sur Internet… Non, c’est plutôt à aller voter que j’aspire.


Ma première participation à cet acte fondamental m’a laissé un goût amer puisque j’ai du choisir entre le mal et le pire… c’était un certain avril 2002… à défaut d’avoir pu apporter une voix en décembre 2001 à Madagascar.
Cette fois encore (présidentielle de décembre 2006), un déplacement à Madagascar est nécessaire si je veux user de mon droit.
Conclusion, voter est un luxe, si vous avez la possibilité d’y aller, allez-y (zy-va !) quitte à sanctionner par un blanc si aucune des têtes brunes ne vous convient…

Bon ça c’est fait, maintenant que nous reste-t-il ici ? Voter virtuellement bien sûr… sans quitter son cocon… devenons pour une nuit, sociologue des temps modernes, travaillant à l’observatoire des mondes numériques en sciences humaines, dans la lignée de l’animatrice des Echos du Capricorne avec sa chronique sur la campagne électorale malgache vue à travers Internet.
Elle commence sa copie orale en disant: « A l'image de la faible importance d'Internet et surtout du faible nombre de connectés à Madagascar, les candidats aux élections présidentielles n'ont pas une présence ni une visibilité importante sur Internet ».
Ca commence mal…C’est pas en restant devant mon ordinateur que je vais savoir pour qui j’aurai voté si j’avais pu… L’animatrice a fait ensuite sa sceptique devant les techniques de sondages, la représentativité des sondés, les lois de probabilités etc en terminant avec les mathématiciens qui attendent tranquillement le moment probable pour partir à Mada et monter leur institut de sondage, au secours… malagasy futur sondé potentiel, on saura tout sur vous ! Vous ne serez plus qu’un numéro dans une catégorie…
Bon, revenons à nos moutons, euh à nos candidats, qui sont-ils ? Qu’ont-ils fait ? Pourquoi eux (et pas moi ? haha).
L’animatrice radio utilise la même méthode que moi, elle m’a mâché le travail en faisant sa recherche sur Internet en tapant les noms des candidats… et voilà encore des chiffres et des lettres et de belles promesses (électorales)… avec les portraits établis par les autres animatrices investigatrices en herbe, bon tout ceci commence à me fatiguer en ce samedi soir sur la terre…
la préoccupation immédiate, où pourrai-je aller demain puisque je peux pas z’y aller ?

Je me réconcilie avec les Capricorne grâce à leur lettre e-zin :
“Manao ahoana tompoko, bonjour, Culture encore en ce début de mois de décembre pour nous sur Paris. Culture avec la musique, c’est ce qui nous reste pour les malagasy d’Andafy quand notre droit pour voter n’est pas fonctionnel. A défaut d’apporter sa voix à un candidat aux élections présidentielles du 3 décembre, apportons notre soutien aux artistes d’Andafy en allant les voir en concert. […] Dimanche 3 décembre, c’est au bar Les Orishas que nous donne rendez-vous le groupe Wa-zimba. Un groupe que nous suivons à la trace, et qui atteint actuellement une maturité musicale et scénique saisissantes. Avec leur répertoire qui invite à la danse, dont une partie a été consignée dans un album – sorti aux USA et disponible pendant les concerts, le groupe formé par deux français (Phil Robert guitariste, Pierre Acourt clavier, et un malagasy (Julio Rakotonanahary, bassiste et lead vocal) est renforcé agréablement par deux choristes (Marie-Céline Chrone, Sha Rakotofiringa), et un percussionniste (Davy Honnet). Allez donc écouter, voir et consommer sans modération cette musique ‘métissée’ aux accents fortement malagasy : les chansons – écrites par Julio - sont dans la langue de Rabearivelo."


Ok z’y va ! Ndeha hody (allons rentrer, titre d’une chanson de Wa-zimba).

En attendant, faites le bon choix :




Iko-za

Friday, November 17, 2006

Art Capital

Art Capital
(Au pinceau et au couteau (*) malgaches)

Hasard et coïncidence ou sensibilité accrue par la saison hivernale approchant, plutôt propice à arpenter les salons - et il y en sur Paris en ce moment…depuis que je me suis intéressée à l’art contemporain malgache (mon livre de chevet est celui de Pierre Randrianarisoa (1) et depuis que j’ai fait la connaissance récemment de Sahondra Rabearivelo cf. post sur Rapeto plus bas (2)), je trouve que ça foisonne en ce moment…en expositions autour de Art contemporain malagasy. Bonne nouvelle donc.

Ca a commencé au début de l’automne avec


- Ici avec l’édito radiophonique sur Echos du Capricorne : L’animatrice proposait "un exercice qui consiste à nous parler de l'Art, avec un grand A, l'Art qu'on va voir dans les expositions réelles, qu'on ne touche pas... les beaux-arts dans les galeries, musées, et autres lieux d'exposition, et des fois dans des restaurants, ou des agences bancaires : en l'occurrence, c'est le cas "dit-elle !? en fait, elle s’est fait invitée au vernissage d’une expo dans une agence bancaire (Photographie de Sylvain Ralaivohita et peinture de Jean Andrianaivo Ravelona)…

- et là-bas avec cet article paru dans l’express de Mada à la même époque :
Le musée d'art et d'archéologie, sis à Isoraka, héberge à partir d'aujourd'hui jusqu'à la fin du mois le cinquième salon de l'art contemporain. Intitulé “Mahasinga” (singularité), celui-ci accueille 13 artistes plasticiens, dont le secrétaire général de l'association Vaika Hermerson Andrianetrazafy, Rfaral, Nonoh Ramaro, Vonjiniaina, Ralf Arivelo, Herizo Razafimbelo...Selon Hemerson Andrianetrazafy, le choix du thème “Mahasinga” est dû, en partie, au fait que le salon se veut être un rendez-vous des sensibilités individuelles à donner en partage. Son principal objectif est donc de découvrir et de faire découvrir la richesse de l'individu dans sa différence vis-à-vis de l'autre, d'une part, et de la société, de l'autre.Dans les pays comme le nôtre, les gens ne s'intéressent guère à ce type d'exposition. Pour beaucoup, l'art contemporain se substitue à des œuvres souvent difficiles à déchiffrer, pour ne pas dire incompris. A ce titre, le salon se veut être un moyen de changer cette perception. Actuellement, l'art contemporain s'inscrit de plus en plus dans le cadre d'une restitution totale de l'univers de l'individu se donnant en partage. “A travers des réalisations présentées à l'intention des particuliers, la singularité se présente, en amont, en tant que ferment et finalité de la création”, argumente le secrétaire général de l'association Vaika.

Depuis voilà je me dis qu’en effet, il y a matière à voir, à méditer et à apprendre …(ok pas à toucher!).
Donc je me suis dit, à la première occasion, il faut sortir de mon écran et de flickr (à barré!), enfin des photos virtuelles…
Et puis voilà, un beau jour de novembre, je tombe sur cette affiche tronant sur les panneaux publicitaires en hauteur (et oui, mon paysage urbain est beau par ce bel automne qui est revenu..). Et cette précision : 2500 artistes, peintures, gravures, sculptures, photographies, architectures, installations, rassemblés sous le toit le plus prestigieux de Paris : le Grand Palais jusqu’au 19 novembre. L’agenda sur la radio echos du capricorne m’informe que sur les 2500 artistes, il y a 3 malgaches dont Sahondra Rabearivelo, la mère-créatrice de RAPETO2005 ! je suis fébrile !
Cet article péché sur je ne sais où sur le réseau – signé Andry Rasolo:
« Sahondra RABEARIVELO est une artiste sculpteur travaillant différentes matières : bois, fer, bronze, résine ou terre cuite. Son déploiement d’énergie se ressent à travers ses œuvres exposées au Grand Palais. Elle présente « Ajibe », un poteau du sud de Madagascar (1,50 m) érigé pour un défunt dont on n’ a pas pu rapporté le corps et érigé souvent en pleine nature ; et « troncs décomposés recomposés », sculpture composée de 49 têtes de personnes et qui nous rappelle les arbres poussant dans les cours des maisons traditionnelles malgaches. Dans son parcours, Sahondra RABEARIVELO a suivi des cours de sculpture à l’Atelier d’ arts Appliqués Antananarivo de 1975 à 80, puis au Goethe Institut. Arrivée en France elle entrait à l’ Atelier Matisse Paris 11e, dans la section céramique de 1997 à 2000, ensuite à l’ Atelier Nicolas Poussin pour le travail du plâtre. Depuis 2003, elle étudie la fonderie chez Marc Saigné. Elle a fréquenté aussi l’atelier des Beaux-arts à Paris. Tout cela lui mène actuellement à avoir sa propre fonderie. Sahondra RABEARIVELO a exposé surtout en France, Paris, Unesco, Salon d’ Automne, etc. Ses sculptures sont édifiées au jardin de Tsimbazaza, au jardin du Fanorona Ampefiloha, etc. »

A moi, les Champs-Elysées, à moi le Grand Palais, il va falloir que j’y aille ce week-end…je vous laisse ceci en attendant :





Iko-za

(*) au couteau je m’avance un peu, je ne sais pas comment travailler la sculpteur malgache
(1) Pierre Randrianarisoa 'Art & l'Artisanat malgaches" – éditions Tranom-Printy Loterana 2003 déjà éditée en 1974
(2) Rapeto vs Barbie :- http://kozziko.blogspot.com/2006/09/rapeto-vs-barbie.html

Sunday, November 12, 2006

De la vanille dans ma crème

Allez, ce n'est pas parce qu'il fait gris et froid dehors qu'il faut se négliger...
Les pages beauté de ces dames en ont fait largement échos,
normal ça sort d'une grande marque...

Une courte revue de presses (Express et Figaro) pour apprécier la capacité commerciale (et en communication) de la marque..

-L'Express du 19/10/2006
Crème à la vanille par Maïté Turonnet
Au fin fond de la jungle malgache existe une variété de fruits rares aux vertus cosmétiques, cultivée spécialement pour une crème de la maison Chanel


Botaniste? Chimiste? Biologiste? Ethnologue? Oui, Xavier Ormancey est tout cela à la fois, et parfois simultanément. Il travaille pour Chanel. Normalement, il est basé au Ceries (Centre de recherches et d'investigations épidermiques et sensorielles) de Sophia-Antipolis, un coin pas désagréable du côté de Vallauris. Mais son bureau répond toujours absent, car ce type s'est inventé un boulot en or et sur mesure: aventurier débusqueur de plantes médicinales. Les deux tiers du temps, il vadrouille, crapahute, fouille la planète à la recherche de végétaux riches de molécules exceptionnelles. Les polycétones planifolia, par exemple, qui sont au cœur de la formule de Sublimage, la nouvelle crème anti-âge de Chanel, il les a dénichées en concentration invraisemblable dans une vanille locale à 1 000 kilomètres à l'est d'Antananarivo, au fin fond de Madagascar.
L'affaire commence il y a six ans. Entre quelques périples au Tibet, en Inde, en Malaisie, ou encore au Japon et en Polynésie, notre homme arpente la jungle malgache. Malgré les cultures et la déforestation, l'île abrite encore une forêt primitive à la biodiversité formidable: on y dénombre pas moins de 5 000 espèces endémiques, dont une bonne partie mal recensée. Un extraordinaire creuset. Mais comment explorer un tel foisonnement? Xavier Ormancey coiffe sa casquette d'ethnologue. Aiguillé par des spécialistes résidants (ici, son guide, à force d'accompagner les expéditions botanistes, est devenu un «puits de science connaissant chaque plante, ses propriétés, et même son nom latin»), il enquête sur les légendes indigènes, les usages de beauté, la pharmacopée traditionnelle et autres savoirs empiriques. C'est ainsi qu'il aboutit à Ambanja, modeste commune au bout d'une piste en latérite, dont le nom veut dire «là où il y a de la poudre». De la poudre? Oui, celle que les femmes fabriquent avec les gousses de vanille de leurs jardins et qu'elles s'appliquent sur le visage pour protéger leur peau. Laquelle, on s'en doute, est fort belle, sans défauts ni rides, fût-ce à un âge avancé.

(http://www.lexpress.fr/mag/tentations/dossier/beaute/dossier.asp?ida=453317)

- Madame Figaro
Beauté
La crème des soins
Rajeunir sa peau, l'adoucir ou l'illuminer, c'est un travail sérieux qu'on ne peut pas confier au premier venu. Analyse des CV de quinze nouvelles formules expertes.
On attend... un rénovateur premium


Profil du poste : polyvalent et très bien introduit dans l’univers du luxe, il supervisera l’ensemble de l’activité jeunesse de la peau et devra gérer tout un pool de réactions cellulaires difficiles à contrôler.
Prénom : CRÈME SUBLIMAGE
Nom : CHANEL
- Ses références : un nom prestigieux et un centre de recherche cosmétique qui, à Sophia-Antipolis, oeuvre depuis dix ans sur cette innovation.
- Son business plan : mettre au point une formule d’exception qui agit
sur tous les paramètres du vieillissement (éclat, fermeté, rides, sécheresse, taches).
- Son bagage : une nouvelle technologie exclusive, le polyfractionnement, qui permet d’obtenir des actifs plus purs et plus concentrés que des extraits de plantes classiques. Grâce à ce nouveau procédé hightech, Chanel a pu fabriquer à partir de la Vanilla planifolia de Madagascar une nouvelle molécule anti-âge qui régénère toutes les forces vitales de la peau.
- En période d’essai : des tests cliniques significatifs.
- Premier contact : chic, chère, raffinée mais pas frimeuse. Très Chanel.

- Salaire demandé : 230 E les 50 ml.
Marion Louis. Madame Figaro. Photos: Gilbert Benesty/Madame Figaro
(
http://www.madamefigaro.fr/beaute/20060921.MAD0004.008.html)

En fait, je n'ai pas besoin de la crème (on en reparle d'ici quelques ...disons 40 ans p-e..haha) et de plus je suis anti-pub, donc je vous livre cette note humoristique trouvée sur le net :

Vanilla Plaenifolia : merci à Chanel...
Et oui, on doit à Chanel, qui recherchait une espèce de vanille bourrée d'antioxydants afin de créer une nouvelle crème anti-âge, le sauvetage d'une espèce de vanillier en voie de disparition ! Leurs chercheurs ont découvert, à Madagascar, les 13 derniers arbres au monde de cette espèce, au fin fond d'une forêt. Ils furent immédiatement protégés, et une ombrière de vanille fut mise en place en 2002. Trois en plus tard, la première récolte de gousses vertes de 14 cm de long, dont sera extrait un actif rare, à la robe foncée et très riche en taux de polyphénols, donnera 30 kg d'une précieuse matière, aux propriétés anti-âge exceptionnelles. Et voilà comment est née la crème "Sublimage" de Chanel, vendue à 230 Euros le petit pot ! Merci aux riches et vieilles clientes fripées de Chanel, qui en tentant de repousser les marques du temps sur leurs visages, ont fait en sorte que le Vanilla Plaenifolia n'ai pas disparu de la planète ! Par contre, une pensée émue à toutes ces autres espèces végétales, qui disparaissent chaque jour, et dont personne ne s'occupe...
(from
http://bembem.skynetblogs.be/post/3761507/)


La flore malgache est riche, l’endemicité de nombreuses de ses plantes est réputée, sa sauvegarde nécessite une vigilance, une volonté citoyenne et politique, et son exploitation – qui doit être sérieusement contrôlée et maitrisée et faite avec une notion de durabilité et équitabilité...

mais il se fait jour et on va abréger les escapades nocturnes et virtuelles dans la jungle malgache sur cette image ...



Malagascopie

(ou Malagasy pokaty)

Avouons ma copie est vide sur cette aventure !
Pour ne pas faire ‘la mamala-kira, terme emprunté au journalise Vanf par qui le vent de l’instrospection est arrivé sur la bilaogy – blogosphère malgache, je voici pour ma défense ce que j’ai écrit à l’initiatirice Tattum sur son blog :

chère Tattum et chers tous,
Bravo à tous les participants de cette malagascopie ! Mr Vanf pourra s'en largement inspirer. Je n'ai pas fini de tous lire, j'aurai aimé participé mais d'un je ne crois pas avoir suffisament de recul pour faire comme vous et de deux pouvoir choisir des tranches de vie sur les quelques 20 ans passés à Andafy...je vous invite à lire mon blog et entre autres au post du 10 octobre 2006, (Lettre à un malagasy de Madagascar)
Allez bonne nuit à tous...Iko


En fait tout ce blog mikozatra a comme ambition, entre autres, de tenter donner une réponse à cette ‘scopie’.

Sur ce, je vous laisse avec ceci :



Bon appet’ !
Iko-za

Tuesday, October 10, 2006

Lettre à un malagasy de Madagascar

Cher malagasy de Madagascar,

J'ai bien pris connaissance de votre lettre ‘Ho an'ny Gasy andafy’ datée du mardi 10 octobre, publiée dans l'express de Madagascar, que j’ai lue en fait dans http://www.haisoratra.org/.

Un peu dépassée ces jours-ci par les évènements d’andafy (somme toute classiques..), j’ai pas eu l’occasion de m’évader sur la toile, ni de répondre aux mails et de m’occuper de ce blog..- pour qui j’ai plein de thèmes mais aucun scribe ne veut écrire à ma place… - y a un thème justement que j’aimerai bien que vous écriviez cher malagasy de Madagascar, c’est sur la publicité qui sévit dans votre paysage urbain…je vous répondrai ensuite sur l’agression visuelle que je subis ici - même virtuellement, avec la question de fond : ‘jusqu’où iront-ils les malagasy d’ici et de là-bas?’

Bon, je vous l’accorde, c’est un peu léger tout ça…ça manque d’exemples, de consistance. Mais regardez autour de vous, sur votre petit écran, sur les sites communautaires…même dans les soirées que vous décrivez dans votre lettre, la pub malgré qu’elle soit présentée avec un ‘aura technologique’ (grand écran, clip vidéo, produits dérivés…, malgré qu’on dise que les occasions de présenter les produits malgaches aux gasy d’andafy sont rares, la publicité reste de la publicité, quand y en a trop, faut dire stop !

Mais revenons à votre lettre qui me fait tapoter sur mon clavier en plein nuit…Les questions se bousculent : comment avez-vous fait pour me percer à jour ? « Dia indreny ny entana miala etsy Ivato fa mavesatry ny "voan-dalana" : anamamy, ramirebaka, ravintoto, ravimbomanga, bonbon coco, koban'i Mahamasina, ramanonaka, mofo gasin'Analamahitsy, fintsan'Ambilobe, "pâte de banane" Toamasina, sakain' Ambondromamy, mahabibon'i Mahajanga » . J’ai eu l’impression d’avoir été pistée et épiée dans le moindre de mes mouvements !
Et oui ! même vous dites : « jejo ery ny Gasy mampidera sikotra, lakam-panorona, saronan-karona, fanaka zafimaniry, valiha, eo amin'ny efitra fandraisam-bahiny, any Merignac, Virginie na Harrow ».
Mais c’est moi ! Bon d’accord, je n’habite pas ces villes et à bien lire je ne sais pas où se trouve Ambondromamy, et je ne connais pas le mahabibo de Majunga.
Toujours est-il que je me reconnais dans la majorité des comportements que vous décrivez, donc chapeau !
Sauf que je ne comprends pas du tout votre conclusion, et j’aimerais bien avoir un peu de développement de votre part (voire des recommandations…)
« Tiana ihany Madagasikara, saingy fitia varavarana ka atositosika. Enga anie ny Gasy am-pielezana, na dia anaran-tsy very sisa aza sanatria noho ny anarana tena gasy atao vazahazaha tsy hanano-sarotra ny tompon'ny tany indramana "visa", tsy hanao an'i Gasikara maty vao Ramalala. »

C’est pas tout ça mais faut que je planche sur le thème de ‘la publicité dans notre quotidien’ et donc on se retrouve après quelques réclames…
(‘Xcuse l’humour…)








Une gasy d'andafy

PS. Merci à Tattum et Aude pour leurs messages, j’y repondrai asap…

Sunday, September 24, 2006

Escapade malgache dans un jardin anglais…

(à Paris, évidemment)

Le programme dans la capitale est alléchant ce week-end. De plus, c’est totalement gratuit. La marie de Paris a mis le paquet pour ces 10 ans d’anniversaire de la manifestation, fête des jardins…
Je décide de quitter ma butte et de faire une expédition dans l’ouest parisien, malgré la grisaille. Ou à cause de la grisaille. Un temps anglais…pluie fine, non, pas de brouillard toutefois. C’est le thème qui est vraiment original qui m’emballe: « Evocation de 5 pièces de Shakespeare autour d’un théâtre de verdure ». Shakespeare, je ne connais pas bien… Me souviens pas l’avoir étudié… Théâtre de Verdure, ça sonne bien, ça m’évoque Antsahamanitra évidemment…mais à part le nom en commun, je ne vois aucune autre relation avec ma quête malgache…ah si, que dis-je (qu’écris-je !), Shakespeare, Macbeth…Makibefo, c’est ce film d’un réalisateur anglais…je fouille dans mes emails…I got it. Thanks to Internet. Extract.


[echos_capricorne] Mai 2002 : Politique, musique, cinéma
Un événement bien couvert médiatiquement vient de se terminer : les projecteurs s'éteignent pour Cannes, ses marches, sa croisette, ses starlettes, ses sélections, ses différents prix et sa palme d'or.A cette 55ème édition de ce prestigieux festival, nous avons eu,nous malgaches, nos représentants : Noeliny Dety, Martin Zia et Victor Raobelina.Le fabuleux destin de ces 3 malgaches commence quand un réalisateur anglais, Alexander Abela, a eu l'idée de revenir aux sources du cinéma :c'est pourquoi il s'est imposé certaines contraintes pour sa réalisation : site au décor dénudé, équipe technique réduite à deux personnes, utilisation du noir et blanc, être isolé du monde, ne voir les rushes qu'après le tournage. De plus, Abela s'est imposé des conditions de tournage précises: tourner avec des acteurs non professionnels n'ayant pas vu de films, et avec qui il n'ait pas une langue commune
.

Allright ! revenons à Shakespeare et son jardin dans le Pré Catelan du Bois de Boulogne.
C’est un jardin bien organisé, plutôt bien entretenu...A partir de plantes citées dans 5 œuvres du dramaturge « Le songe d’une nuit d’été », « la tempête, » « Macbeth », « Halmet » et « Comme il vous plaira », le jardinier a recrée une ambiance végétale shakespearienne. Ainsi, un cadre méditerranéen pour les deux premières œuvres les landes des sorcières de Macbeth, le bois des Ardennes de « Comme il vous plaira », le saule oblique d’Ophélie dans Halmet etc..

Ah ce Paris insoupçonné, j’aime…

Ca vous donne envie de découvrir l’illustre poète…je viens de lire dans Le journal le monde en ligne que 2006 marque le 400e anniversaire des dernières grandes tragédies du dramaturge et les anglais lui rendent hommages à travers de nombreuses célébrations.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3546,36-811048,0.html

Tiens ! quelle coincidence ! Pour nous aussi, c’est l’année de l’illustre poète malgache Dox .
http://www.haisoratra.org/article.php3?id_article=650
Si on connaît (par cœur) certains de ses poèmes parce que dans le programme scolaire, on sait moins qu’il fut aussi un passeur de langues : Dox a en effet traduit Roméo et Juliette…

Finalement la encore il y avait un rapport avec la quête d'une non-nostalgique de sa grande île...
Allez, on se quitte avec ce havre de paix, qu’est le jardin…

Saturday, September 16, 2006

Rapeto vs barbie

Rapeto vs Barbie

Rien de Mada à se mettre sous les dents en ce samedi soir sur Paris…
La nuit tombe sur la ville des lumières et je me jette sur mes escapades virtuelles…et quelques mails par ci par là, je fouine sur le réseau virtuel à la recherche de ces fameux liens entre mon ancien ailleurs et mon actuel ici.
Le hasard ne suffit plus…mais ce n’est pas encore une obsession…quoique…
Je tombe sur des bloguers fous de Mada, Mad Mada…
Et je laisse quelques messages…
Et avant me résigner à sombrer dans les bras de Morphée, je décide dans un dernier sursaut, de remplacer Morphée par Rapeto ! Je tape Rapeto dans Google ..et me voilà partie pour un voyage de quelques minutes (informatiques) sur la toile…

A la troisième page du moteur de recherche, je lis :
La dette, à quoi ça sert ?
... du Parc floral de Paris : elle y expose une œuvre intitulée " Rapeto 2005 ", en référence à ce géant malgache qui fait 2m de haut et 55 de pointure… ...cjbenoit.club.fr/french/dette.htm - 21k - En cache - Pages similaires

Je ne vois vraiment pas le rapport..

Un Clic et CTR F plus loin et voici ce qu’elle a pondu notre animatrice/amatrice radio qui se prend pour une étudiante en 1ère année de HEC !!Un Copié-collé s'impose mais vous pouvez lire tout le blabla à l'adresse ci-dessus.

« Je viens de trouver pleins de produits exportables, allez je les lance :

· Papier Antemoro aux couleurs des personnages Diddle (ceux qui ont une fille en école élémentaire voient de quoi je parle…)
· Le sabre de Luke Skywalker en bois de rose (là c'est plutôt mon fils qui va être intéressé !)
· La cape de Zorro et son masque assorti, en mélange rabane-raphia
· Le dinosaure T-Rex en raphia (ça ne doit pas être dur puisque nous avons déjà des girafes en raphia)·
Et le produit phare, c'est la poupée Barbie en latérite rouge mélangée à des matériaux composites… Allez je vous l'avoue, ce dernier matériau, je l'ai piqué à Sahondra Rabearivelo, une sculpteuse qui fait partie de la délégation malgache au salon d'Automne du Parc floral de Paris : elle y expose une œuvre intitulée " Rapeto 2005 ", en référence à ce géant malgache qui fait 2m de haut et 55 de pointure… La Barbie, malgré ses mensurations, ne fait quand même pas le poids devant ce personnage… »

Ok ! allez on se quitte avec une photo de ce géant, désolée c’est en miniature mais je fais confiance à votre imagination !

Thursday, September 14, 2006

Du riz dans mon assiette

Hasard ou coincidence...
Aujourd'hui, une copine qui revient de Madagascar me raconte ses malheurs avec sa famille d'accueil : elle a été privé de riz parce que la maîtresse de maison n'a pas apprécié sa plaisanterie sur cette denrée qui rythme et gère la vie des majorités des malgaches... et hier soir ma radio préférée (www.echoscapricorne.org) fait son édito sur le riz. L'animatrice de la radio capricorne s'est pris pour une enquetrice d'un institut de sondage et m'a posée pleins de questions sur le riz dans mon assiette ... La couleur (rouge pour moi), la forme (du riz mi-long), l’origine (ben Mada! quelle question!)…ah propos d’origine, avec la radio malgache, j’apprends qu'en France des traces d’OGM ont été trouvé dans du riz long importé des States… Et également des nouilles chinoises à base de riz commercialiées chez les Tang Frères sont suspectées...
L’animatrice m’invite à suivre l’ affaire comme le fait le l’association de consommateurs UFC Que Choisir http://www.quechoisir.org/. Sympa l'image, allez on se quitte la dessus

Mazotoa homana !

Wednesday, August 30, 2006

Il était une fois une île...

Elle était au large d'un grand pays, elle vivait un peu à l'ombre d'une autre île plus grande, et belle.
Faut dire aussi qu'elles n'ont pas la même structure interne (géologie, d'après la classification contemporaine).
On dit d'elle aussi que celui qui la voit voit sa croix...jeu de mots assez facile, je vous l'accorde.
Cette île fut prospère à d'autres époques avec la pêche...Le produit de la pêche, elle en a fait son emblême, juché sur le clocher de son église, tel un fier coq gaulois..
Je viens de voir qu'elle fut la destination mysterieuse d'été de mon magazine télé préféré (telerama).
Mais non, ce n'est pas Mada...
Elle fut aussi décrite par la lettre d'info de mon émission de radio préférée (capricorne)...normal me diriez-vous, puisque cette petite île a mis le cap sur la grande île lors de son festival du film insulaire, édition 2006. Elle est belle cette affiche signée Benjamin Flao.

Allez, on se dit aurevoir sur cette image, kenavo !


Monday, February 06, 2006

Contes et comptines au bout de la nuit


Blog et conte
Rien de neuf sous la lune sauf ce zébu ...