Friday, November 17, 2006

Art Capital

Art Capital
(Au pinceau et au couteau (*) malgaches)

Hasard et coïncidence ou sensibilité accrue par la saison hivernale approchant, plutôt propice à arpenter les salons - et il y en sur Paris en ce moment…depuis que je me suis intéressée à l’art contemporain malgache (mon livre de chevet est celui de Pierre Randrianarisoa (1) et depuis que j’ai fait la connaissance récemment de Sahondra Rabearivelo cf. post sur Rapeto plus bas (2)), je trouve que ça foisonne en ce moment…en expositions autour de Art contemporain malagasy. Bonne nouvelle donc.

Ca a commencé au début de l’automne avec


- Ici avec l’édito radiophonique sur Echos du Capricorne : L’animatrice proposait "un exercice qui consiste à nous parler de l'Art, avec un grand A, l'Art qu'on va voir dans les expositions réelles, qu'on ne touche pas... les beaux-arts dans les galeries, musées, et autres lieux d'exposition, et des fois dans des restaurants, ou des agences bancaires : en l'occurrence, c'est le cas "dit-elle !? en fait, elle s’est fait invitée au vernissage d’une expo dans une agence bancaire (Photographie de Sylvain Ralaivohita et peinture de Jean Andrianaivo Ravelona)…

- et là-bas avec cet article paru dans l’express de Mada à la même époque :
Le musée d'art et d'archéologie, sis à Isoraka, héberge à partir d'aujourd'hui jusqu'à la fin du mois le cinquième salon de l'art contemporain. Intitulé “Mahasinga” (singularité), celui-ci accueille 13 artistes plasticiens, dont le secrétaire général de l'association Vaika Hermerson Andrianetrazafy, Rfaral, Nonoh Ramaro, Vonjiniaina, Ralf Arivelo, Herizo Razafimbelo...Selon Hemerson Andrianetrazafy, le choix du thème “Mahasinga” est dû, en partie, au fait que le salon se veut être un rendez-vous des sensibilités individuelles à donner en partage. Son principal objectif est donc de découvrir et de faire découvrir la richesse de l'individu dans sa différence vis-à-vis de l'autre, d'une part, et de la société, de l'autre.Dans les pays comme le nôtre, les gens ne s'intéressent guère à ce type d'exposition. Pour beaucoup, l'art contemporain se substitue à des œuvres souvent difficiles à déchiffrer, pour ne pas dire incompris. A ce titre, le salon se veut être un moyen de changer cette perception. Actuellement, l'art contemporain s'inscrit de plus en plus dans le cadre d'une restitution totale de l'univers de l'individu se donnant en partage. “A travers des réalisations présentées à l'intention des particuliers, la singularité se présente, en amont, en tant que ferment et finalité de la création”, argumente le secrétaire général de l'association Vaika.

Depuis voilà je me dis qu’en effet, il y a matière à voir, à méditer et à apprendre …(ok pas à toucher!).
Donc je me suis dit, à la première occasion, il faut sortir de mon écran et de flickr (à barré!), enfin des photos virtuelles…
Et puis voilà, un beau jour de novembre, je tombe sur cette affiche tronant sur les panneaux publicitaires en hauteur (et oui, mon paysage urbain est beau par ce bel automne qui est revenu..). Et cette précision : 2500 artistes, peintures, gravures, sculptures, photographies, architectures, installations, rassemblés sous le toit le plus prestigieux de Paris : le Grand Palais jusqu’au 19 novembre. L’agenda sur la radio echos du capricorne m’informe que sur les 2500 artistes, il y a 3 malgaches dont Sahondra Rabearivelo, la mère-créatrice de RAPETO2005 ! je suis fébrile !
Cet article péché sur je ne sais où sur le réseau – signé Andry Rasolo:
« Sahondra RABEARIVELO est une artiste sculpteur travaillant différentes matières : bois, fer, bronze, résine ou terre cuite. Son déploiement d’énergie se ressent à travers ses œuvres exposées au Grand Palais. Elle présente « Ajibe », un poteau du sud de Madagascar (1,50 m) érigé pour un défunt dont on n’ a pas pu rapporté le corps et érigé souvent en pleine nature ; et « troncs décomposés recomposés », sculpture composée de 49 têtes de personnes et qui nous rappelle les arbres poussant dans les cours des maisons traditionnelles malgaches. Dans son parcours, Sahondra RABEARIVELO a suivi des cours de sculpture à l’Atelier d’ arts Appliqués Antananarivo de 1975 à 80, puis au Goethe Institut. Arrivée en France elle entrait à l’ Atelier Matisse Paris 11e, dans la section céramique de 1997 à 2000, ensuite à l’ Atelier Nicolas Poussin pour le travail du plâtre. Depuis 2003, elle étudie la fonderie chez Marc Saigné. Elle a fréquenté aussi l’atelier des Beaux-arts à Paris. Tout cela lui mène actuellement à avoir sa propre fonderie. Sahondra RABEARIVELO a exposé surtout en France, Paris, Unesco, Salon d’ Automne, etc. Ses sculptures sont édifiées au jardin de Tsimbazaza, au jardin du Fanorona Ampefiloha, etc. »

A moi, les Champs-Elysées, à moi le Grand Palais, il va falloir que j’y aille ce week-end…je vous laisse ceci en attendant :





Iko-za

(*) au couteau je m’avance un peu, je ne sais pas comment travailler la sculpteur malgache
(1) Pierre Randrianarisoa 'Art & l'Artisanat malgaches" – éditions Tranom-Printy Loterana 2003 déjà éditée en 1974
(2) Rapeto vs Barbie :- http://kozziko.blogspot.com/2006/09/rapeto-vs-barbie.html

3 comments:

Anonymous said...

Bonjour et merci
Je cherchais des noms d'artistes contemporains malgaches, existe-t-il une école des beaux arts ou d'arts apliqués à Tana?

ikoza said...

Bonjour Maëlle,

allez du côté de chez Tatao (http://tatao.over-blog.com/) pour les artistes contemporains et aussi pour votre question...
bon courage
I.K.Z

Anonymous said...

oxygen hourly wind smarter databases enact preservation arena reformation sponsored competences
masimundus semikonecolori